Je suis en période de débordement, comme c’est généralement le cas en novembre. À la correction des copies d’élèves s’ajoute un nouveau travail de graphisme et de petits contrats de traduction. F2 se réveille toujours la nuit, ce que vient couper le peu d’heures de sommeil dont je dispose.
Complètement vidée, je n’ai pas l’énergie nécessaire pour faire des portraits. Et pourtant, il est impensable que je passe une journée sans peindre au moins une heure.
C’est donc la tête vide, vidée, que je peins sans réféchir, à la va-comme-je-te-pousse.
D’abord, avant-hier, ce Printemps imaginaire (mixed media)
Puis, hier, ces nénuphares (mixed media) qui pour l’instant me semblent être un point de départ plus intéressant vers autre chose. J’ai envie d’appeler cela « Nous sommes au fond de l’étang » – c’est ce qui s’est imposé à moi lorsque je l’ai terminé. Mais c’est également le titre d’une chanson du film Les Choristes, ce qui pose peut-être problème…
Si le paysage ne vient pas à moi, peut-être dois-je aller au paysage??? Je vais probablement reprendre et repeindre ces nénuphares, toujours sans réflexion préalable pour me mettre en mode exploratoire..
J’ai hâte de refaire un portrait, mais je ne me sens pas d’attaque en ce moment. J’ai le cerveau comme du fromage mou.
Tres sympas tes vagabondages colorés!!C’est un bon moyen d’essayer de nouvelles choses…Je suis un peu comme toi en ce moment,sans energie ,mais c’est le brouillard qui traine dehors qui me rend comme ça…
Tu as trouvé le mot juste : des vagabondages colorés! 😉
J’aime beaucoup ce printemp imaginaire, c’est coloré et vivant. J’aimerais avoir autant d’imaginations.
J’aime beaucoup ce printemp imaginaire, c’est coloré et vivant. J’aimerais avoir autant d’imaginations.
Bonjour, Encre.
Merci d’être venue au Mali.
Depuis que je suis parti, tu as fait des bouquets de dessins.
Je suis frustré.
En tout cas, reste dans ton imaginaire. Ce que tu fais est d’une telle sensibilité que tu n’as pas le droit d’être libre de nous en priver…
Et puis je te reconnais. Au moins tu n’as pas changé.
et j’en suis heueux.
Bonne journée
J’adore ce printemps imaginaire! Et les nénuphars sont très prometteurs; je suis persuadée qu’il en ressortira quelque chose d’intéressant.
Herbert a raison : tes oeuvres sont empreintes d’une grande sensibilité. Merci de les partager avec nous!
Solange, vous avez le hoquet? 😉 Merci beaucoup.
Les bouquets de dessins ne se fanent pas, Herbert! Tu nous a manqué, j’avais bien hâte de te lire à nouveau. Encore une fois merci pour ces photos d’un univers où la vie ne doit pas toujours être facile, mais que les gens de là-bas savent rendre si beau! Merci pour tous les encouragements. Ils font chaud au coeur et sont vraiment stimulants.
Kajin, merci à toi et à tous ceux qui viennent en laissant une trace. Car ce partage, tu t’en doutes bien, n’a rien de désintéressé. C’est grâce à cela que j’ai pu me découvrir cette passion. Parce que si je n’avais produit quelques peintures que pour les ranger au placard, je ne crois pas que j’aurais persévéré et découvert à que point j’aimais cela. Ce partage est vital, et il va bien sûr dans les deux sens. Quelle inspiration que d’admirer vos oeuvres à tous : poèmes, peintures, broderies, pastels, photos, jardins, textes en prose si bien contruits et plpeins d’intelligence. En commençant à blogger, j’étais à mille lieues de me douter que l’aventure serait aussi riche de découvertes. Bises à toi.
Tu as été dans une période créatrice très intense ces derniers temps….normal que « le fromage mou » arrive ! 🙂 C’est comme ca souvent, l’inspiration, le « il faut à tout prix que je peigne » dure un certain temps et après plusieurs jours, voir semaines, il y a un temps d’arrêt…:-)
Moi j’en profite pour faire des croquis, prendre des notes, etc….
Je vois que tu utilises bien ce temps, c’est chouette ces nénuphars….
Personnellement je préfère ce type de peinture. Ça m’allume je trouve ça magnifique!!!
Ces vagabondages ont beaucoup de charme! Et si tu as le cerveau mou comme du fromage, il est en tous les cas très coloré! C’est parfois quand on est dans ces périodes difficiles qu’on lâche des choses et qu’on va plus loin.
euh, au fait, pas de bol, je t’ai épinglée – demain sur mon blog… Sorry.
Juliette, je suis contente que ça te plaise.
Cricri, je sentais bien que ça arriverait, mais j’éprouve au sorte d’angoisse que je m’explique mal à ne plus faire autant de portraits à l’aquarelle.
J’aime aussi les nénuphares. Je vas vagabonder un peu de ce côté là, et me payer le luxe de lire/regarder des livres d’art un peu plus.
Cathy, tu as probablement raison.
Le fromage coloré ça risque fort d’être toxique mais là, il semble que ce soit plutôt amusant 😉
J’irai voir sur ton site demain.
Si tu aimes les nénuphars, va voir cette artiste. http://www.kathyclavette.com/
C’est une de mes amies.
Bonsoir ma belle,
Je te comprends, cela m’arrive à moi aussi d’être vidée au point de ne pas avoir d’inspiration pour un nouveau poème ou pour pianoter. De toutes les façons, on m’a conseillé d’arrêter d’écrire un moment pour me poser sur une liste de poêtes. Comme je me lance dans la publication d’un recueil de poèmes, j’écoute attentivement les conseils qui me sont donnés. Parfois je doute même de mes écrits, parfois je ne suis pas satisfaite de ce que j’écris et parfois je le suis trop.
Galère de pouvoir juger équitablement son travail. Sinon, ton inspiration printanière ma plait beaucoup. J’aime les couleurs et les pétales qui virvoltent, j’aime le camouflage de tes papillons.
Pour les nénuphares, ils me semblent sans attache, solitaires, c’est étrange l’esprit.
Je t’embrasse très fort ma belle,
Sueanne
Je crois que c’est normal à ce point de l’automne d’être déjà complètement vanné. Ou c’est la perspective de l’hiver qui nous décourage. L’été indiens arrive toujours au bon moment pour nous redonner un sursaut d’espoir avant le purgatoire, cette petite mort, l’hibernation. C’est quand les couleurs se fannent à l’extérieur qu’il devient si doux de raviver celles qui nous habitent. Un instant de parfum éphémère alors que les fleurs s’endorment.
Cricri, je me trompe ou tu as déjà présenté cette artiste dans un billet?
Sue, je suis très heureuse d’apprendre que tu vas publier!!! Ce que tu écris *doit* être lu. Tes fleurs du mal sont si fortes, elles nous ébranlent si profondément que tu ne peux une seconde douter de ton talent. Bien sûr, un auteur peut toujours se demander si poème ou telle peinture devrait être retouché, et cela est parfois difficile à déterminer parce qu’on manque de recul. L’autocritique me semble toujours essentielle mais si difficile, surtout lorsqu’on la fait publiquement, sur un blog, où on peut facilement en venir à se laisser prendre au piège dans le regard d’autrui et trop évaluer ce que l’on fait à partir de cette perspective. Sinon, le recul aide.
En tout cas je suis très heureuse de lire cette nouvelle, c’est fantastique. Je t’encourage et je t’embrasse.
Adeline, tant que le blanc manteau n’a pas étendu son voile soporifique sur le pays (les adeptes de la neige vont m’haïr), la déprime n’a pas prise sur moi, seulement un petit spleen tout à fait viable. C’est plus le surmenage qui m’affecte en ce moment 😉
Non non, tu ne te trompes pas.